Le Togo a suspendu tous les permis miniers, une initiative audacieuse visant à reprendre le contrôle de ses ressources naturelles et à renforcer sa souveraineté nationale. Cette décision s'inscrit dans une évolution plus large en Afrique vers un nationalisme des ressources, notamment parmi les pays sahéliens qui rejettent des décennies d'exploitation étrangère. Alors que le Togo souhaite rejoindre l'Alliance des États du Sahel (AES), il vise à réviser et à actualiser ses lois minières obsolètes, à limiter la domination étrangère dans le secteur et à réorienter les bénéfices miniers vers les communautés locales et la protection de l'environnement. Cette approche reflète la voie empruntée par le Burkina Faso, qui a privilégié l'appropriation locale et l'intérêt national dans la gestion de ses ressources.
